La confédération aide les exploitants de centrales nucléaire suisses contre des droits à une indemnité en cas d’accident atomique

Préparation de prélèvements au sol après un accident atomique grave avec libération de radioactivité: exercice de la protection civile à Bâle-ville en 2016. Photo: MfE

Le comité des ‹Médecins en faveur de la sortie du nucléaire› est indigné des demandes de dommages et intérêts brandies par Axpo et Alpiq en cas de OUI à la sortie du nucléaire le 27 novembre 2016. Elles sont disproportionnées par rapport à la souffrance indicible, aux dommages sanitaires sur des générations et aux coûts énormes qu’engendrerait un accident grave dans l’une des désuètes centrales nucléaire suisses (CN). Les menaces sont d’autant plus infondées que l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) veut adapter l’ordonnance sur la radioprotection en faveur des exploitants de CN. L’adaptation doit, en cas d’accident, protéger les exploitants de CN de trop de demandes de dommages et intérêts émanant de la population. Les ‹Médecins en faveur de la sortie du nucléaire› refusent les menaces d’Axpo et d’Alpiq ainsi que le procédé de l’OFSP qu’ils considèrent comme inacceptable.

Communiqué