La protection climatique est synonyme de protection sanitaire. Dans leur charte «Climat et santé», les Médecins en faveur de l’Environnement (MfE) posent 8 exigences pour la protection des personnes. Elles englobent, entre autres, la reconnaissance du changement climatique comme menace sanitaire, l’abandon de subventions préjudiciables au climat, la mise hors service des vétustes centrales nucléaires suisses d’ici à 2025, un moratoire pour la construction d’autoroutes, la mise en place d’une économie circulaire et une stratégie nationale pour zéro net dans le secteur de la santé jusqu’en 2030.
Plus →Énérgie nucléaire
La surveillance nucléaire est définitivement discréditée
Avant déjà, l’indépendance de l’IFSN, l’inspection fédérale de la sécurité nucléaire suisse, était douteuse. En janvier 2020, le Conseil fédéral a toutefois élu Martin Zimmermann président du conseil de l’IFSN. Selon des recherches du portail en ligne ‹Infosperber›. Zimmermann est un lobbyiste de l’industrie nucléaire. Avec Zimmermann comme dirigeant, la plus haute inspection de surveillance helvétique des centrales nucléaires est définitivement discréditée. Les Médecins en faveur de l’Environnement (MfE) somment le Conseil fédéral de révoquer cette élection.
Plus →La sécurité des centrales nucléaires ne doit pas être une affaire confidentielle!
L’autorité de surveillance suisse Inspection fédérale de la sécurité nucléaire IFSN a refusé tout renseignement sur l’influence qu’exerce le corona sur la sécurité des centrales nucléaires (CN). Envers les Médecins en faveur de l’Environnement (MfE), elle déclare même le sujet comme étant confidentiel. Les MfE ne vont pas tolérer cela et ils clarifient aussi des actions juridiques. Ils exigent: d’éteindre, plus raisonnablement, les CN où, le cas échéant, il manque du personnel plutôt que de courir un risque accru – justement pendant l’état d’urgence dû au corona.
Plus →Trop peu de laboratoires en cas d’accident atomique?
La confédération a massivement augmenté l’irradiation autorisée de la population après un accident atomique. En même temps, les valeurs limites pour la radioactivité dans les denrées ont disparu subrepticement. La conséquence: en cas d’accident atomique, le savoir-faire et l’infrastructure de laboratoire nécessaire pour mesurer les aliments contaminés par la radioactivité peuvent faire défaut. C’est pourquoi, les Médecins en faveur de l’Environnement (MfE) exigent la réintroduction des valeurs limites et le maintien des laboratoires atomiques.
Plus →La protection d’urgence sans population à protéger
À nouveau, l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP) met ceux qu’il doit protéger à l’écart en cas d’accident atomique : la masse de gens manque aussi lors de l’‹Exercice› général d’urgence (EGU) de cette année que l’OFPP réalise en ce moment à la centrale nucléaire de Mühleberg. Les organes de conduite restent largement entre eux quand cette fois même ils vont exercer «la transition dans la maîtrise des (…) conséquences de l’accident dans les premiers jours après l’accident». Une absurdité. En outre, les autorités ont ajusté l’accident atomique pratiqué à leurs possibilités. Elles veulent fixer le scénario d’accident embelli comme base pour la protection de la population également dans l’ordonnance révisée sur la protection en cas d’urgence (OPU).
Plus →NON à la remise en service de la centrale nucléaire de Beznau
À 47 ans, la centrale de Beznau 1 est la plus vieille centrale nucléaire du monde. Elle est arrêtée depuis deux ans. Maintenant le groupe électrique Axpo veut la rallumer – et ce, malgré des fissures dans l’enceinte de confinement, des dommages dus à la corrosion, des risques de tremblement de terre et d’inondation.
Dites aussi NON à la remise en service de la centrale nucléaire de Beznau.