Le plan de mesures visant à réduire la pollution par les pesticides n’a aucun effet

La Limpach (canton de Soleure) recèle un véritable cocktail de pesticides. Les concentrations de 15 pesticides dépassent jusqu’à onze fois les valeurs limites. C’est ce que montre l’évaluation des résultats d’analyse par les Médecins en faveur de l’Environnement (AefU), résultats que l’Office de l’environnement avait refusé de fournir au Sonntagszeitung. Le plan de mesures que le canton de Soleure applique depuis 2018 pour réduire le risque associé aux pesticides ne montre aucun effet jusqu’ici. Depuis 20 ans, la Limpach est une rivière massivement contaminée et continue de l’être. L’initiative pour l’interdiction des pesticides et l’initiative pour une eau potable montrent l’issue à ce problème. Les MfE recommandent de voter 2xOUI aux initiatives le 13 juin 2021.

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Des insecticides très toxiques dans la forêt suisse

Dans la forêt suisse, près de 700 kg d’insecticides très toxiques ont été pulvérisés sur des troncs coupés en 2018. C’est ce que montrent des recherches des Médecins en faveur de l’Environnement (MfE). Si la forêt n’était pas utilisée pour stocker le bois, ce poison ne serait pas employé, comme le montre l’exemple du Glaris. Les MfE réclament l’interdiction de ce poison dans les forêts.

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«Les autorités de contrôle n’ont pas fait leur travail»

L’Union Européenne veut autoriser le controversé ‹glyphosate› dix années supplémentaires. Le mathématicien et biostatisticien Christopher Portier était expert au Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC). Il y travaillait lorsque le CIRC classifiait en 2015 ‹comme potentiellement cancérigène › l’herbicide le plus fréquemment utilisé dans le monde. Ceci amena les autorités européennes à contrôler le ‹glyphosate›. Leur bilan, que le Conseil fédéral partage également, est le suivant: l’herbicide est peu problématique. C’est pourquoi elles veulent autoriser le ‹glyphosate› dix années supplémentaires. Mais selon Portier et 93 autres scientifiques, le contrôle officiel présente de graves lacunes scientifiques. Dans son interview avec l’OEKOSKOP, il met en garde contre les critères amollis employés lors de l’évaluation du cancer.

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