Avant déjà, l’indépendance de l’IFSN, l’inspection fédérale de la sécurité nucléaire suisse, était douteuse. En janvier 2020, le Conseil fédéral a toutefois élu Martin Zimmermann président du conseil de l’IFSN. Selon des recherches du portail en ligne ‹Infosperber›. Zimmermann est un lobbyiste de l’industrie nucléaire. Avec Zimmermann comme dirigeant, la plus haute inspection de surveillance helvétique des centrales nucléaires est définitivement discréditée. Les Médecins en faveur de l’Environnement (MfE) somment le Conseil fédéral de révoquer cette élection.
Plus →centrale nucléaire
La protection d’urgence sans population à protéger
À nouveau, l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP) met ceux qu’il doit protéger à l’écart en cas d’accident atomique : la masse de gens manque aussi lors de l’‹Exercice› général d’urgence (EGU) de cette année que l’OFPP réalise en ce moment à la centrale nucléaire de Mühleberg. Les organes de conduite restent largement entre eux quand cette fois même ils vont exercer «la transition dans la maîtrise des (…) conséquences de l’accident dans les premiers jours après l’accident». Une absurdité. En outre, les autorités ont ajusté l’accident atomique pratiqué à leurs possibilités. Elles veulent fixer le scénario d’accident embelli comme base pour la protection de la population également dans l’ordonnance révisée sur la protection en cas d’urgence (OPU).
Plus →Accident nucléaire majeur: les médecins ne pourront pas faire grand-chose
En cas d’accident atomique grave, ils ne pourraient presque rien faire. C’est pourquoi, plus de 300 médecins demandent aux votantes et aux votants de dire OUI à la sortie programmée du nucléaire le 27.11.2016. Ceci ressort d’annonces que le comité des ‹ Médecins pour la sortie du nucléaire › a publiées ce week-end dans la presse dominicale.
Plus →La confédération aide les exploitants de centrales nucléaire suisses contre des droits à une indemnité en cas d’accident atomique
Le comité des ‹Médecins en faveur de la sortie du nucléaire› est indigné des demandes de dommages et intérêts brandies par Axpo et Alpiq en cas de OUI à la sortie du nucléaire le 27 novembre 2016. Elles sont disproportionnées par rapport à la souffrance indicible, aux dommages sanitaires sur des générations et aux coûts énormes qu’engendrerait un accident grave dans l’une des désuètes centrales nucléaire suisses (CN). Les menaces sont d’autant plus infondées que l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) veut adapter l’ordonnance sur la radioprotection en faveur des exploitants de CN. L’adaptation doit, en cas d’accident, protéger les exploitants de CN de trop de demandes de dommages et intérêts émanant de la population. Les ‹Médecins en faveur de la sortie du nucléaire› refusent les menaces d’Axpo et d’Alpiq ainsi que le procédé de l’OFSP qu’ils considèrent comme inacceptable.
Plus →Plaidoyer médical pour une sortie IMMEDIATE du nucléaire – pas dans des années !
Madame la Conseillère fédérale,
Sous l’effet de la catastrophe de Fukushima le Conseil fédéral et le Parlement ont décidé en 2011 d’initier un tournant énergétique. La prise de conscience quant à l’énormité des risques que la technologie atomique fait peser sur les corps et la santé humaine ont eu raison du poids des intérêts économiques. Vous-même avez fait preuve, à cette occasion, d’une prévoyance généreuse, tout au bénéfice de la santé publique. Ceci mérite encore et toujours reconnaissance. Cependant votre attitude actuelle face à l’initiative pour la sortie du nucléaire nous déçoit. Elle dilue la promesse initiale de renoncer, par sens des responsabilités, à l’énergie atomique, pire, elle met fondamentalement en péril la sortie du nucléaire.
Plus →L’accident doit s’aligner sur le planning des autorités
C’était l’autorité de surveillance nucléaire (IFSN) justement qui n’a tiré aucun enseignement de Fukushima et qui, en matière de protection de la population, voulait tout laisser comme avant la catastrophe japonaise. Contrairement aux allégations de notre surveillance nucléaire, il n’existe aujourd’hui en Suisse aucune planification de catastrophe assortie aux conditions de tels accidents graves. C’est ce que montrent les recherches des Médecins en faveur de l’Environnement (MfE).
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